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L’action de grâces du racheté

Note de l’éditeur : Ceci est le treizième chapitre de la série Le royaume de Dieu.

Le psaume 107 souligne combien nous devons être reconnaissants en tant que peuple racheté par Dieu. Nous sommes un peuple qui a été sauvé d’un profond désastre par notre Dieu fidèle. Les profondeurs du désastre sont tellement explorées dans ce psaume que nous ne pouvons que les esquisser brièvement ici. Mais le psaume nous donne quatre images vivantes, fonctionnant quasiment comme des paraboles, qui décrivent les profondeurs dans lesquelles le peuple de Dieu s’est plongé lui-même.

La première image est celle d’un peuple errant, perdu et sans abri (Ps 107.4-9). Il n’est jamais bon d’être perdu, mais l’image ici est celle de gens qui sont tellement perdus que même s’ils savaient où ils étaient, ils n’auraient nulle part où aller. Ils ne peuvent pas rester là où ils sont et vivre (v. 5), mais ils n’ont pas non plus d’endroit où aller.

La deuxième image du désastre est celle de gens qui sont emprisonnés pour des travaux forcés et qui attendent d’être exécutés (Ps 107.10-16). Ce n’est pas le résultat d’une fausse condamnation ; ces détenus sont tous coupables. Tout ce qui les attend, c’est l’exécution et la mort.

La troisième image est celle de ceux qui se sont rendus malades (Ps 107.17-22). Cette maladie n’est pas celle qui nous frappe tous sans que nous n’y soyons pour rien. Cette maladie ressemble à celle du toxicomane qui a ruiné sa santé par l’abus de substances, ou de l’alcoolique qui a ruiné son foie par une consommation excessive d’alcool. La maladie dépeinte ici est fatale et conduira certainement à la mort.

La dernière image est celle de ceux qui sont perdus en mer lors d’un ouragan ou d’un typhon (Ps 107.23-32). Ils sont totalement à la merci du vent et des vagues en furie. La situation dépasse leurs compétences de marins ; leurs ressources et leurs forces sont complètement épuisées (v. 26-27).

Toutes ces images frappantes dépeignent ceux qui sont désespérément perdus et impuissants à se sauver des profonds désastres dans lesquels ils se sont plongés. Mais à propos de toutes ces âmes perdues, il y a un refrain qui se répète : “Dans leur détresse, ils crièrent à l’Éternel” (Ps 107.28). Ceux qui sont désespérés et impuissants en eux-mêmes se rendent compte que leur Dieu, le Dieu de l’alliance, est leur seul espoir de délivrance. Ils ont tous mis leur confiance en lui et invoqué son nom, et ils ont trouvé le même dénouement glorieux : “Et il les délivra de leurs angoisses” (Ps 107.28).

Je ne sais pas quels types de problèmes vous rencontrez actuellement en tant que chrétien. Mais je sais que nous creusons tous notre propre tombe avec nos péchés. Grâces soient rendues à Dieu, nous avons un Seigneur de l’alliance, Jésus-Christ, que nous pouvons appeler du fond de la détresse que nous avons nous-mêmes causée, sachant qu’il nous en sortira et qu’il nous sauvera. Il n’y a pas de désastre si profond, pas de situation si désespérée, que le Seigneur n’entende pas si jamais vous l’appelez, et qu’il ne vienne vous délivrer de toutes vos angoisses. Il peut sauver les perdus, les condamnés, les malades et les naufragés. Nous pouvons compter sur lui, car il est bon et sa miséricorde dure à toujours. Rendons grâces que ce Dieu soit notre Dieu (Ps 107.1) et méditons toujours sur son merveilleux amour (Ps 107.43).

Cet article a été publié à l’origine dans le Tabletalk Magazine.

William C. Godfrey
William C. Godfrey
Rév. William C. Godfrey est pasteur de Christ United Reformed Church à Santee.