Il est suffisant
12 mai, 2022La souffrance et la gloire de Dieu
19 mai, 2022En Christ
Note de l’éditeur : Ceci est le premier chapitre de la série Union avec Christ.
Repetitio mater studiorum est. « La répétition est la mère de tout apprentissage ». L’apôtre Paul a compris cela. Sous l’inspiration et la supervision du Saint-Esprit, Paul a constamment répété les vérités bibliques fondamentales, et il l’a fait non seulement dans chacune de ses épîtres, mais parfois dans la même phrase. L’exemple le plus clair se trouve dans l’épître de Paul aux Éphésiens. Alors qu’il dévoile le mystère glorieux du salut, Paul répète l’expression « en Christ » ou « en lui » tout au long du premier chapitre, et près de dix fois dans les versets 3 à 14, étant une longue phrase dans la langue originale. Il y a plusieurs années, alors que je prêchais Éphésiens chapitre 1, j’expliquais à notre congrégation que s’ils devaient retenir une vérité de notre étude d’Éphésiens, ce devrait être l’expression « en Christ », qui est un rappel abrégé de l’un des aspects fondamentaux du salut – notre union avec Christ.
L’union du croyant avec Christ a longtemps été une doctrine négligée dans de nombreuses églises, c’est pourtant une doctrine centrale dans les Écritures. La Parole de Dieu nous enseigne que nous avons été choisis en Christ avant la fondation du monde et que nous sommes unis à Christ par la grâce justifiante de Dieu seule, par notre foi seule, à cause de la mort expiatoire de Christ seule (Jean 15.4-7 ; 1 Cor. 15.22 ; 2 Cor. 12.2 ; Gal. 3.28 ; Éph. 1.4, 2.10 ; Phil. 3.9 ; 1 Thess. 4.16 ; 1 Jean 4.13). La nature de cette union n’est pas seulement que nous sommes en Christ mais qu’il est en nous (Jean 6.56 ; Rom. 8.10 ; 2 Cor. 13.5 ; Gal. 2.20 ; Eph. 3.17 ; Col. 1.27). Les implications théologiques de notre union avec Christ sont époustouflantes, et c’est le Christ Jésus lui-même qui nous les a enseignées. En Jean 15, Jésus a dit : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » (v. 5). À la racine de notre sanctification se trouve notre union avec Christ. En tant que sarments, nous portons du fruit précisément parce que nous sommes unis à Christ, le cep, et nous sommes attachés au cep à cause de l’œuvre de Dieu le Père, qui est « le vigneron » (15.1). De plus, dans sa prière sacerdotale, Jésus a exprimé quelle union profonde il a avec les croyants, en disant : « moi en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. » (Jean 17.23). Dans cette prière glorieuse, Jésus révèle la majesté absolue de cette doctrine lorsqu’il exprime que notre union avec lui – le Logos éternel, le Fils de Dieu, la deuxième personne de la divinité, Dieu avec nous – a pour implication directe que, en Christ, le Père nous aime comme il aime son Fils unique. Et puisque nous sommes unis à Christ, nous sommes unis à lui dans sa mort, et, par conséquent, nous serons aussi unis à lui dans sa résurrection (Rom. 6.5).