Fidélité et fécondité
29 juin, 2021La joie dans notre travail
5 juillet, 2021La joie en Christ seul
Note de l’éditeur : Ceci est le premier chapitre de la série La joie
Le christianisme est une religion de la joie. La vraie joie vient de Dieu, qui nous a envahis, conquis et libérés de la mort et de la tristesse éternelles – qui nous a donné l’espoir et la joie parce qu’il a déversé son amour dans nos cœurs par le Saint-Esprit qu’il nous a donné (Ro 5.5). La joie vient de Dieu, pas de l’intérieur. Lorsque nous regardons en nous-mêmes, nous ne faisons que nous attrister. Nous n’avons de la joie que lorsque nous regardons en dehors de nous-mêmes, vers Christ. Sans Christ, la joie n’est pas seulement difficile à trouver, elle est impossible à trouver. Le monde cherche désespérément la joie, mais dans tous les mauvais endroits. Cependant, notre joie vient du fait que Christ nous a cherchés, nous a trouvés et nous garde. Nous ne pouvons pas avoir de joie en dehors de Christ, car elle n’existe pas. La joie n’est pas quelque chose que nous pouvons inventer.
La joie n’est pas l’absence de tristesse – c’est la présence du Saint-Esprit. Et bien que le Saint-Esprit produise la joie en nous, il le fait souvent en nous humiliant afin que nous détournions les yeux de nous-mêmes pour les fixer sur Christ. La vraie joie existe même au milieu de la vraie tristesse, et la vraie joie ne signifie pas que nous avons toujours le sourire aux lèvres. Cela signifie parfois que nous sommes à genoux avec des larmes de repentance. Charles Spurgeon a admis : « Je ne sais pas quand je suis plus parfaitement heureux que lorsque je pleure mon péché au pied de la croix. » La joie vient dans la repentance et le pardon et en se tournant quotidiennement vers Christ et en vivant pour sa gloire, et non en se tournant vers soi et en vivant pour notre gloire. Mais si nous vivons chaque jour en portant la honte d’hier et les angoisses de demain, nous ne connaîtrons jamais les joies d’aujourd’hui. Soyons donc toujours prompts à courir vers la croix pour chercher la joie que seul Christ peut donner, car essayer de trouver la joie en dehors de Christ, c’est comme essayer de trouver le jour sans le soleil.
Christ a été un homme de douleur, habitué à la souffrance, afin que nous connaissions la plénitude de la joie, maintenant et pour toujours. C’est pourquoi la première réponse du Petit catéchisme de Westminster nous enseigne que « le but principal de l’homme est de glorifier Dieu et de trouver son bonheur en Lui pour toujours ». C.S. Lewis a dit à juste titre que « la joie est la sérieuse préoccupation du ciel ». Mais la joie réelle qui découle de la jouissance de Dieu n’est pas quelque chose que nous ne connaîtrons qu’au ciel. C’est ce que nous vivons maintenant. Car la plus grande joie dans cette vie est de savoir que notre plus grande joie n’est pas dans cette vie, mais dans celle à venir. Nous vivons chaque jour à la lumière de notre espérance dans l’avenir, lorsque Christ « essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car ce qui existait avant a disparu » (Apocalypse 21). Et lorsque nous verrons Christ, il essuiera toute larme de nos yeux – pas seulement nos larmes de tristesse, mais aussi nos larmes de joie. Sinon, nous ne pourrions jamais le voir.