3 choses que vous devez savoir à propos de Luc
15 avril, 2024
3 choses que vous devez savoir à propos des Actes
22 avril, 2024
3 choses que vous devez savoir à propos de Luc
15 avril, 2024
3 choses que vous devez savoir à propos des Actes
22 avril, 2024

3 choses que vous devez savoir à propos de Jean

Matthieu, Marc et Luc sont traditionnellement appelés les « évangiles synoptiques ». Ils fournissent un synopsis de la naissance, de la vie, du ministère, de la mort, de la résurrection et de l’exaltation de Jésus en tant que Messie promis par Dieu et du salut définitif qu’il a assuré. Il ne s’agit pas d’évangiles différents, mais du témoignage rendu par trois témoins oculaires apostoliques au sujet de Jésus, de sa personne unique et des événements qui ont assuré la rédemption.

Lorsque nous abordons l’évangile selon Jean, il apparaît immédiatement que, bien qu’il traite du même sujet, il adopte un angle différent. Au lieu de fournir un synopsis de la vie et de l’œuvre du Christ, il offre une vue d’ensemble sélective et souligne les éléments définissant qui est Jésus, et ce qui le distingue : le seul qui peut être reconnu à juste titre comme « le Christ ».

Jean identifie cela comme la clé de la compréhension de son évangile à la fin de celui-ci : « Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom » (Jean 20.31). Cela nous conduit à trois caractéristiques de l’évangile de Jean qui en soulignent l’importance.

1. Jean inclut des témoignages oculaires attestant que Jésus est le Fils de Dieu.

Jean entreprend de présenter le cas de Jésus de Nazareth comme étant le Christ, et expose un type de témoignage qui tiendrait la route dans un tribunal. Dans son prologue, Jean avance ce qui semble être l’affirmation la plus farfelue qui soit. Ses premiers mots font indéniablement écho aux premiers mots de la Genèse et à sa description de la création. Il parle de manière quelque peu énigmatique de l’agent de la création comme étant « la Parole », mais il associe ensuite cette figure au Fils de Dieu incarné (Jean 1.14-18). Ce qui ressort du prologue, cependant, c’est l’inclusion par Jean de son homonyme, Jean-Baptiste, dont la vocation était d’être « témoin » de ce fait (Jean 1.6-8). L’évangéliste Jean poursuit immédiatement en exposant le témoignage de Jean-Baptiste (Jean 1.19-34), qui a déclaré hardiment que Jésus est « l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1.29) et, comme s’il avait témoigné dans une salle d’audience, il a affirmé : « j’ai vu, et j’ai rendu témoignage qu’il est le Fils de Dieu »(Jean 1.34).

Le thème des témoignages selon lesquels Jésus est le Fils de Dieu et le Sauveur du monde est tissé tout au long de l’évangile de Jean, y compris le témoignage de Pilate (Jean 18.38-39), le témoignage oculaire de Jean lui-même sur la mort du Christ (Jean 19.35), et même le fait surprenant que Marie-Madeleine soit consignée comme étant le premier témoin oculaire du Christ ressuscité (Jean 20.18). Les affirmations extraordinaires de l’évangile de Jean sont étayées par des témoignages crédibles.

2. Jean inclut des miracles qui attestent que Jésus est le Fils de Dieu

Une deuxième caractéristique essentielle de Jean est qu’il ne rapporte que sept des miracles de Jésus, et qu’il les identifie comme des « signes ». Ce faisant, il met en évidence leur fonction qui consiste à fournir des indications tangibles mais surnaturelles sur le fait qu’il est le Fils de Dieu incarné.

Le premier miracle de Jésus aux noces de Cana est décrit comme « le premier de ses signes » qui « manifesta sa gloire » et conduisit ses disciples à croire en lui (Jean 2.11). Cela renvoie à la promesse faite par Dieu à travers Ésaïe d’un « festin de mets succulents » et de « vins vieux »(Ésaïe 25.6) qui marquerait la venue du Messie.

Les six signes supplémentaires décrits par Jean soulignent chacun un aspect particulier du fait que Jésus est le Fils incarné. Trois d’entre eux en particulier servent de facto d’aides visuelles aux sermons que Jésus a prononcés, et qui leur étaient directement liés ou que Jean utilise de manière thématique dans son évangile. Pour l’un, il s’agit du lien entre la distribution de nourriture aux cinq mille et le discours sur le pain de vie(Jean 6.1-59) ; pour un autre, il s’agit du lien entre le sermon de Jésus, « Je suis la résurrection et la vie », et la résurrection de Lazare (Jean 11.17-27, 38-44).

3. Jean inclut le discours du Cénacle pour nous donner un aperçu de la mission de Jésus

Le dernier élément qui occupe une place importante en Jean et qui constitue un trait distinctif de son message est le discours du Cénacle (Jean 13.1-17.26). C’est comme si nous étions autorisés à écouter ce que Jésus avait à dire en cette occasion solennelle.

Tout commence avec Jésus se montrant littéralement comme le Serviteur de l’Éternel promis, alors qu’il lave les pieds de ses disciples (Jean 13.1-20). Ensuite, Jésus révèle sa trahison imminente par l’un des siens, tout en montrant que cette trahison fait partie intégrante du plan de salut de Dieu.

Il parle ensuite de son départ pour préparer une place à ses disciples et de la manière dont les gens à travers les âges peuvent être sûrs d’y arriver (Jean 14.1-7), puis de la promesse de Dieu d’envoyer son Saint-Esprit, l’Esprit du Christ, par lequel Jésus continue d’être présent avec son peuple à travers les âges. Puis, il nous confronte à la réalité de ce que signifie être son disciple dans ce monde déchu – dans lequel nous aurons des « tribulations » – mais aussi à la consolation de savoir que le Christ a vaincu le monde et qu’il sera notre défenseur (Jean 16.33).

La scène de la chambre haute se termine par l’écoute de la prière, peut-être la plus importante jamais prononcée. Souvent appelée « prière sacerdotale », Jésus prie pour le succès et l’efficacité de sa mission salvatrice. Lorsque nous commençons à en saisir la signification, elle explique à l’avance l’accomplissement de ce qui se déroule dans les chapitres suivants, devant le tribunal de Pilate, sur la croix du Calvaire et dans le tombeau vide. C’est vraiment une bonne nouvelle qui vaut la peine d’être crue.

Cet article a été publié à l’origine sur le site Ligonier.

Mark Johnston
Mark Johnston
Le pasteur Mark G. Johnston est pasteur de la Trinity Evangelical Presbyterian Church à Richhill, en Irlande du Nord, et administrateur de la Banner of Truth Trust. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Our Creed : For Every Culture and Every Generation.