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1. Josué parle ultimement de la fidélité de Dieu
Si vous demandez à la plupart des chrétiens ce qu’ils connaissent du livre de Josué, la réponse que vous obtiendrez probablement concernera la bataille de Jéricho. L’histoire de la chute des murs de cette ville est un point culminant dans le récit de la conquête du livre. Josué c’est l’histoire d’une victoire militaire et de la distribution ultérieure de la terre conquise par Israël. Mais au final, le livre de Josué parle surtout de Dieu et de sa fidélité. L’Éternel a promis le pays de Canaan à Abraham, et bien que le peuple de Dieu ait connu un délai important entre cette promesse initiale et la possession de Canaan, aucune des paroles de l’Éternel n’est tombée à terre (Josué 23:14).
Aucun passage ne résume mieux l’idée maîtresse du livre que les derniers mots du chapitre 21, après que Dieu ait donné à Israël toute la terre qu’il lui avait promise : « De toutes les bonnes paroles que l’Éternel avait dites à la maison d’Israël, aucune ne resta sans effet : toutes s’accomplirent » (Josué 21.45). Outre Josué, d’autres personnages exemplaires tels que Caleb et Éléazar jouent un rôle important dans le livre. Le livre comprend également des batailles spectaculaires qui ont mérité une place de choix dans l’histoire de la guerre. Mais au final, le livre parle ultimement de Dieu et de sa fiabilité.
2. La destruction des Cananéens n’était pas l’expression d’une supériorité ethnique, mais d’un jugement de Dieu sur le péché
La plus grande question morale en Josué se trouve être la destruction des Cananéens. Par exemple, lorsqu’Israël a escaladé les décombres des murs de Jéricho, ils n’ont épargné personne dans la ville, que ce soit un être humain ou un animal. Rahab, qui avait caché les espions d’Israël, et sa famille furent les seules exceptions. De nombreux critiques ont dénoncé la brutalité d’Israël ou, pire encore, la soif de sang du « Dieu de l’Ancien Testament » sans pitié, qui aurait exigé ces morts (voir aussi Dt 20.16-18). Si personne ne doit prendre à la légère les destructions massives qu’Israël a laissées dans son sillage, nous devons nous rendre compte des raisons théologiques et morales solennelles qui les sous-tendent. Contrairement aux cas de génocide que nous connaissons, tels que l’Holocauste ou le génocide rwandais, le peuple de Dieu n’a pas tué ses ennemis par sentiment de supériorité raciale ou ethnique. Les soldats d’Israël ont brandi leurs épées comme des instruments de jugement dans la main du seul vrai Dieu.
L’Éternel Dieu d’Israël est saint et ne peut permettre que le péché reste impuni. Dans sa patience, il a épargné le peuple de Canaan pendant des siècles, mais l’iniquité des Amorrhéens a fini par être à son comble (voir Ge 15.16), et il ne les a plus épargnés. La sainteté de Dieu signifiait également qu’Israël devait faire face à la même menace de punition s’ils ne poursuivaient pas la sainteté dans leur dévotion à Dieu (voir Ex 22.20). Un Israélite et sa famille ont effectivement connu la même fin que les Cananéens. Lorsque Acan a désobéi au commandement clair de Dieu et a pris une partie du butin de Jéricho, il a apporté la mort et la destruction sur lui-même et sa famille, ainsi que la défaite de la nation (voir Josué 7). Les événements qui se déroulent dans le livre de Josué montrent clairement que Dieu ne badine pas avec le péché.
Lorsque nous lisons plus avant dans les saintes Écritures, nous découvrons que la destruction des Cananéens était précurseur du jour du jugement dernier, qui se produira lorsque le Christ reviendra (voir Ap 6.12-17, 19.15-16, 19-21). Le seul espoir en ce jour, pour quiconque, est de connaître Jésus, celui qui a porté la colère de Dieu pour nous (1 Pierre 2.24).
3. Les détails de la répartition de la terre pointent vers quelque chose de beaucoup plus grand
L’auteur consacre une grande partie du livre de Josué à la description détaillées de la répartition de la terre entre les tribus d’Israël. Les chapitres 13 à 19 peuvent être fastidieux à lire, car l’auteur décrit le bord de telle rivière, le milieu de telle vallée, et l’ascension de l’autre colline. Cependant, les détails géographiques du pays importaient à Dieu, et il nous en a donné une description étendue et inspirée parce que le pays était précieux pour lui. Pourquoi l’Éternel accordait-il tant d’importance à ce pays ? Parce qu’il l’a choisi pour illustrer les gloires du Christ et de la nouvelle création.
Comme beaucoup d’autres éléments de la religion de l’Ancien Testament, tels que le tabernacle et le système sacrificiel, le pays était un type, ou une image, de la vérité de l’Évangile. Lorsqu’Adam et Ève ont péché, Dieu les a expulsés de leur paradis terrestre et a maudit le sol. Cela ne signifiait pas pour autant qu’il en avait fini avec ses plans pour une bonne création. Il renouvellera les cieux et la terre lors du retour de Jésus (2 Pierre 3.10-13 ; Apocalypse 21.1). Canaan se situait entre le jardin d’Éden et la nouvelle création, comme un avant-goût du paradis, un pays où coulaient le lait et le miel, un rappel et un acompte, pour ainsi dire, du paradis éternel à venir.
Cet article a été publié à l’origine sur le site Ligonier.