Marcher à travers les épreuves, les tentations et les tests
26 septembre, 2024Une ascension et un voyage
3 octobre, 2024Se décharger sur lui de tous nos soucis
Note de l’éditeur : Ceci est le douzième chapitre de la série Épreuves, tentations, et le test de notre foi.
Les bouleversements et les problèmes font partie de la vie. Chacun d’entre nous a sa propre personnalité et ses propres circonstances, c’est pourquoi nous ressentons l’anxiété différemment. Nous nous inquiétons de questions liées à la sécurité, aux relations, et aux provisions. Un certain degré de préoccupation est naturel et bon. Dieu nous a donné un instinct de survie, et des puissances rationnelles, afin que nous puissions améliorer notre situation de vie. La peur naît dans nos cœurs lorsque nous rencontrons un chien qui grogne et montre les dents, alors nous nous réfugions en toute hâte dans un lieu sûr. Un niveau raisonnable de stress nous motive à travailler dur et à subvenir aux besoins de nos proches. Si nous craignons que notre bébé ne tombe dans les escaliers, alors nous installons une barrière.
Mais quand est-ce que les soucis et les préoccupations normales de la vie se transforment-ils en anxiété et en inquiétude ? L’origine du mot « inquiétude » est un terme qui signifie « étrangler ». Que faire si nous étouffons de stress ?
Tout d’abord, il y a une situation qui devrait susciter une grande inquiétude. Si vous n’êtes pas croyant, vous êtes en grand danger. Hâtez-vous, pour votre vie, de vous repentir de vos péchés et de croire au Seigneur Jésus-Christ, par la puissance du Saint-Esprit.
Mais si nous sommes sauvés, l’Écriture nous offre une abondance de réconfort et de conseils pour faire face à nos soucis. En Matthieu 6, Jésus nous réprimande affectueusement, comme s’il nous disait : « Mon enfant, ne vois-tu pas que je prends soin des oiseaux et des fleurs ? Pourquoi ne me fais-tu pas confiance pour que je prenne soin de toi ? » Au lieu de nous reprocher notre incrédulité, et peut-être aussi notre égoïsme et notre matérialisme, c’est comme s’il nous entourait de ses bras et nous demandait : « N’as-tu pas bien plus de valeur que ces choses-là ? »
Les deux éléments que sont l’avertissement et le réconfort apparaissent tout au long de l’Écriture. Dieu ne nous repousse pas, il ne nous dit pas non plus : « Cessez de vous inquiéter ». Au contraire, il nous donne la solution, à savoir lui-même. Nous n’avons pas à avoir peur parce qu’il nous laisse sa paix (Jean 14.27), et parce qu’il nous soutient de sa main forte et juste (Ésaïe 41.10). Nous pouvons avoir du courage parce qu’il est avec nous (Josué 1.9). Nous regardons au-delà de nos épreuves présentes vers la gloire future (Rm 8.18). Nos difficultés peuvent être utilisées pour aider les autres (Ga 6.1-2). L’anxiété peut nous rapprocher de Dieu (Ps 50.15 ; Rm 5.3-5 ; Hé 4.14-16).
Comment pouvons-nous utiliser les principes bibliques comme antidote pratique à l’inquiétude ? Voici ce que j’ai trouvé utile : la prière, l’action et l’abandon. Au lieu d’être anxieux, épanchez votre cœur à Dieu (Phil 4:6). Souvent, le simple fait de s’exprimer peut nous aider. Il promet que la paix de Dieu gardera nos cœurs et nos pensées. Ensuite, faites tout ce qui est biblique et sage pour améliorer votre situation. Travaillez dur et planifiez votre avenir. Enseignez bien vos enfants. Enfin, abandonnez le reste à Dieu. Sa main peut atteindre ce que la vôtre ne peut pas atteindre.
Il se peut que vous deviez passer par ce cycle, prière, action et abandon, plusieurs fois, sur une longue période de temps, mais faites confiance aux promesses de Dieu, « déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous » (1 Pierre 5.7).
Cet article a été publié à l’origine dans le Tabletalk Magazine.